Double cursus en danses africaines, afro-descendantes et Bharata Natyam
De Josy Michalon & Elisabeth Maxime « Priya »
Lundi – Josy Michalon – 18h30//21h30
Jeudi – Elisabeth Maxime – 18h30//21h30
Salle La Terrasse
Tarif : 150€
Infos-Inscriptions : Corinne Badian – cbadian@tropiquesatrium.fr
Compte tenu du confinement la date de début de ce cursus sera précisée ultérieurement
ATELIER DE DANSE INDIENNE // SAISON 2020-2021
Antique et vénérable tradition culturelle, la danse est en Inde la manifestation la plus immédiate du sacré.
En aucun autre style les multiples aspects de la danse indienne ne se conjuguent de manière aussi harmonieuse et élaborée que dans le Bharata Natyam, la forme de danse sacrée florissante dans l’Inde du Sud.
Le Bharata Natyam, est un art scintillant alliant la pureté du classicisme à la fraîcheur de la vie, joignant la grâce et la noblesse à la précision rythmique ; combinant l’expressivité du mime symbolique. Cet art tire son inspiration et ses propres lois d’un traité majeur d’il y a environ 2000 ans, attribué au sage Bharata. Durant les 200 dernières années, le Bharata Natyam s’est cristallisé dans sa forme actuelle, extrêmement raffinée et structurée, devenant l’idiome de danse particulier de l’Inde du Sud.
Durant cette formation les stagiaires pourront selon les niveaux intégrer tous les aspects complexes de cet art.
Biographie d’Elisabeth Maxime « Priya »
Née en Martinique, elle commence la danse dès l’âge de 7 ans au SERMAC. Du classique au contemporain en passant par la danse traditionnelle de Martinique, elle se passionne très rapidement pour le Bharata Natyam, danse classique du Sud de l’Inde.
Elle fera partie des premières élèves de l’atelier danse indienne du SERMAC et du noyau de danseuses à la création de la Cie Suryakantamani de Suzy Manyri.
Elle continue sa formation avec Sri Raghunath Manet, danseur-chorégraphe, musicien indien tout en développant l’enseignement de cette technique aux cotés de Suzy Manyri.
Première danseuse consacrée aux Antilles Française dans le cadre de « l’Arengetram », elle obtient son diplôme en 2003 en Martinique.
Elle reçoit en 2019 le diplôme du Conseil International de la Danse (CID) de l’UNESCO pour la reconnaissance du travail et de l’enseignement du Bharata Natyam en Martinique.
Historique
Le nom BHARATA NATYAM fut fixé il y a environ 40 ans. Des auteurs veulent y voir un hommage au grand sage Bharata mais d’autres préfèrent l’analyse suivante :
– BHA viendrait de Bhava, l’émotion ressentie par la danseuse pour la transmettre au public
– RA – la première syllabe de raga, la mélodie, la saveur
– TA proviendrait du terme Tala, le rythme, en référence aux trois éléments fondamentaux de l’expression sacrée.
– NATYAM signifie d’abord danse mais aussi théâtre.
ATELIER DANSES D’AFRIQUE – DANSES AFRO-DESCENDANTES
En Afrique, on danse pour toutes les circonstances de la vie, la naissance, le mariage, la mort, la circoncision, pour planter, récolter, s’entraîner au combat, à la chasse, pour l’avènement à un grade, pour prier, remercier, glorifier le divin.
Les danses rituelles d’Afrique sont des danses sacrées accessibles aux seuls initiés. Elles permettent l’apprentissage à la vie, la communion avec le divin. Les traditions, coutumes, spécificités des régions de chaque pays d’Afrique sont très nombreuses et différentes.
L’enseignement de la technique Afrique et de la technique Afro-Descendante passe nécessairement au-delà des danses et rythmes appris par la découverte et la connaissance des patrimoines culturels.
– Initier et Sauver l’empreinte des traditions africaines (Congo, Guinée…) dans la Culture Bèlè.
– Honorer et cultiver cette part de l’Afrique qui nous a engendré et qui nous nourrit,
– Permettre à la propre musique du corps de rencontrer la musique extérieure
– Rétablir l’harmonie avec les éléments Terre, Eau, Feu, Air.
La pédagogie encourage tout un chacun à être à l’écoute de soi-même, à prendre appui au sol et sur son propre corps pour exprimer son propre ressenti dans un même geste, à ne pas imiter, mais de se trouver, de vaincre la peur et le doute pour s’enrichir, être vrai, unique et fort.
« Danser c’est avant tout communiquer, s’unir, rejoindre, parler à l’autre dans les profondeurs de son être. La danse est union, union de l’homme avec l’homme, de l’homme avec le cosmos, de l’homme avec Dieu. » Maurice Béjart
Biographie de Josy Michalon
Josy Michalon est une chorégraphe, danseuse, chercheur en ethno-choréologie, pédagogue, écrivain martiniquaise, formée aux danses d’Afrique au Centre Culturel Américain par les pionniers de la danse africaine en France : Lucky Zébila (Congo), Elsa Wolliaston (Kenya, Afrique du Sud), Cissé Simo Farey (Guinée, Mali,), Guem (Nigeria), Kéba Traoré (Sénégal), Herns Duplan (Haïti), aux Ballets Nationaux du Bénin et de la République du Congo, des Associations du Ghana, Togo.
Elle est titulaire du Diplôme d’Etat Supérieur de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport.
Directrice des Foyers Ruraux de Martinique, puis directrice-adjointe du SERMAC où elle a enseigné les danses de Martinique et d’Afrique, à la Jeunesse et Sports elle a encadré des formations d’animateurs de danses en Martinique, à l’universités de Montréal.
Elle a donné des conférences et encadré de nombreux stages ou master classes internationaux, conçu, chorégraphié, mis en scène plus de 50 ballets-théâtre en Martinique, dans la Caraïbe, en Guyane, à New York, à Montréal, au Sénégal, en France, au Niger. Elle a signé des chorégraphies pour le théâtre : Benjamin Jules-Rosette, Annick Justin-Joseph, Lucette Salibur, Jean-Paul Césaire, Roger Robinel, Paul Toussaint, Jean Claude Zadith, Imaniyé Daniel…