La femme indigo sorti en 2022 est un film documentaire de 52 minutes de la documentaliste française Laure Martin Hernandez. En plus de ce film, Laure Martin Hernandez a réalisé d’autres films de même genre qui ont suscité de l’émotion au sein du public. Grâce à ces documentaires enrichissants, elle reçoit plusieurs prix comme le prix du meilleur documentaire Antilles-Guyane, Ciné Martinique Festival 2020. Laure Martin Hernandez continue à surprendre le public martiniquais dans le film documentaire « La femme indigo ». Pour ce faire, elle choisit de mettre à l’honneur la pensée créatrice de la plasticienne martiniquaise Valérie John. Valérie John est l’une des plus grandes artistes de la Martinique. De fait, elle obtient en 2022 l’extraordinaire prix Aware Artiste pour ses créations artistiques exceptionnelles. En ce qui concerne le documentaire « La femme indigo » Valérie John met en évidence son savoir sur toutes les nuances du bleu. De la sorte, Valérie John cherche à instruire le peuple martiniquais sur leurs origines à travers la couleur bleue. Pour bien mettre l’accent sur l’importance de la couleur bleue dans le documentaire, la réalisatrice Laure Martin Hernandez commence le générique par la couleur bleue de la mer de Trinité accompagnée d’une musique typique martiniquaise. Puis, Laure Martin Hernandez met en scène Valérie John en Martinique, puis en Europe ensuite au Sénégal et enfin le retour à la Martinique. Pour conclure le documentaire, Laure Martin Hernandez fait le caméraman suivre Valérie John qui déballe un colis d’objets de matières diverses mais particulièrement des objets de couleur bleue. Tout le contenu du colis proviennent du Sénégal. Par la suite, le générique de la fin ressemble à celui du début. En effet le générique de la fin est aussi un gros plan sur la couleur bleue de la mer de Trinité. Par contre, pour terminer, Laure Martin Hernandez choisit un autre genre de musique martiniquaise.

Narration du documentaire

La réalisatrice Laure Martin Hernandez du documentaire « La femme indigo » fait l’éloge de la plasticienne Valérie John. De ce fait, Valérie John fait découvrir son métier de plasticienne dans son atelier à Trinité, sa commune natale. A cet effet, Valérie John explique son parcours scolaire et universitaire en mettant l’accent sur ses difficultés à trouver une place dans la société artistique. Mais, elle fait ressortir tout de même sa réussite dans le milieu grâce à l’affection de ses parents. Par ailleurs, Valérie John continue à raconter l’histoire de sa vie tout en travaillant la couleur bleue en direct. En outre, elle met en parallèle la couleur bleue avec l’histoire du présent mais aussi celle du passé des martiniquais. De cette façon, elle cherche à mettre l’accent sur l’identité du peuple noir martiniquais. Puis, Valérie John quitte son atelier pour aller exercer son métier de professeur d’art au lycée de Belle Fontaine. Dans ce lycée, Valérie John révèle la pédagogie qu’elle utilise pour former de futurs plasticiens. Par ce fait, elle encourage ses élèves en leur racontant sa propre expérience en tant qu’étudiante en art. De la sorte, elle les aide à créer leurs propres oeuvres d’art de façon naturelle. Ensuite, elle part à Paris afin de partager sa découverte de l’art contemporain pour la première fois dans une école d’art. Elle fait ressortir de la sorte un apprentissage vivant et riche avec des enseignants exceptionnels. Par la suite, Valérie John va à Dakar et elle fait visiter plusieurs sites culturels de Dakar. Par-dessus tout, elle fait le public martiniquais sillonner les rues de Dakar pour explorer la couleur bleue sous toutes ses formes.

Problématique

De quelle façon la réalisatrice Laure Martin Hernandez met en évidence l’identité du peuple noir martiniquais ?
Les moments clés du film.
Dès le début du film documentaire le réalisateur Laure Martin Hernandez fait un gros plan sur la mer et la ville de Trinité. De la sorte, la réalisatrice Laure Martin Hernandez veut indiquer à travers le générique non seulement le lieu de la première séquence mais aussi l’adresse du domicile et de l’atelier de la plasticienne Valérie John. Quant à la musique du générique, elle est originale car elle fait partie de la culture martiniquaise. Pour continuer, lors de la première séquence, la réalisatrice Laure Martin Hernandez fait un gros plan sur la plasticienne Valérie John qui peint en direct des feuilles de matières multiples. De ce fait, la personne Valérie John fait découvrir la spécificité de la couleur bleue à partir de la texture du support. De plus, la réalisatrice Laure Martin Hernandez insiste avec la caméra sur le décor de l’atelier de Valérie John. Au fait, la couleur dominante dans cet atelier est la couleur bleue sous toutes ses formes .De plus, la robe bleue de l’artiste Valérie John s’ajoute au décor .La domination de la couleur bleue dans le documentaire prouve non seulement la passion de l’artiste à utiliser la couleur bleue mais aussi l’importance de cette couleur bleue dans le reportage. Au fait, Laure Martin Hernandez pointe du doigt dans le documentaire la racine du peuple noir de la Martinique à partir des nuances de la couleur bleue. En outre, la réalisatrice Laure Martin Hernandez fait ressentir à travers la personne Valérie John la nécessité d’informer le public sur la relation qui existe entre la couleur bleue et le peuple noir martiniquais. La réalisatrice Laure Martin Hernandez veut en quelque sorte montrer un peuple noir en quête de réponses. Par conséquent, Laure Martin Hernandez met en image chaque détail dans le reportage. Par ailleurs, Laure Martin Hernandez fait un gros plan sur l’Europe pour faire découvrir le parcours universitaire de la personne Valérie John. De cette façon, la réalisatrice fait ressortir l’aide que l’Europe apporte aux étudiants noirs tout en dominant le peuple noir martiniquais. Ensuite, la réalisatrice montre un gros plan de la mer et la ville de Dakar avec un fond musical en rapport avec la culture du Sénégal. De fait, Laure Martin Hernandez cherche à attirer l’attention du peuple martiniquais sur la ville de Dakar. Par ailleurs, la plasticienne Valérie John débarque au Sénégal. Puis la réalisatrice Laure Martin Hernandez fait le public sillonner les rues de Dakar tout en faisant connaitre le vécu de Valérie John et aussi le mode de vie des habitants de Dakar. A travers la personne Valérie John , la réalisatrice Laure Martin Hernandez fait intervenir d’autres personnes d’origine sénégalaise. De cette manière, Laure Martin Hernandez laisse apparaitre la diversité du documentaire. De plus, la réalisatrice du documentaire fait un gros plan sur les marchands qui vendent dans les rues de Dakar. En effet, Laure Martin Hernandez veut mettre en avant dans son film documentaire les nombreuses couleurs bleues qui existent à Dakar. En plus, la réalisation du documentaire est une façon aussi d’associer l’origine de la couleur bleue à l’origine du peuple noir puis, à l’histoire de la colonisation du peuple noir. A cet effet, la réalisatrice fait apparaitre la traversée du peuple noir de la Gorée à la Martinique. Par contre, Laure Martin Hernandez ne fait pas de flash-back en image sur l’évènement de la traversée. Elle se contente du flash-back de la narration. Le documentaire est également d’actualité car Laure Martin Hernandez associe la traversée des ancêtres à celle des réfugiés africains.
D’autre part, on peut supposer que les marchands ambulants, les musées et les rues font partie du décor du film documentaire. Effectivement, la réalisatrice fait filmer dans un premier temps au loin. Puis de fur et à mesure, Laure Martin Hernandez rapproche l’image.
D’un autre côté, la réalisatrice Laure Martin Hernandez termine son documentaire en montrant une dernière séquence sur la plasticienne qui déballe son colis d’objets bleus dans son atelier. Par ce fait, le film commence dans l’atelier de la plasticienne et le film prend fin dans l’atelier. Au début du film, la plasticienne Valérie John met en exergue sa vie et toutes les nuances de la couleur bleue. Mais à la fin du documentaire, la personne Valérie John déballe un colis d’objets bleus.

Pour conclure, «La femme indigo » est un film documentaire de la réalisatrice Laure Martin Hernandez. Dans ce reportage, Laure Martin Fernandez fait l’éloge de la pensée créative de la plasticienne martiniquaise Valérie John. Au fait, Valérie John expose dans le documentaire l’histoire de sa vie et sa passion à travailler la couleur bleue. De plus, la réalisatrice met Valérie John en scène dans un premier temps à la Martinique puis en France et enfin au Sénégal. Valérie John partage ses expériences professionnelles avec le public. D’ailleurs son voyage en Afrique indique l’origine du peuple noir martiniquais, la traversée meurtrière des ancêtres puis la traversée des africains réfugiés. Par ailleurs, le documentaire de Laure Martin Hernandez rend le documentaire vivant dans l’association de la culture sénégalaise et martiniquaise. De plus, pour émerveiller le public, la réalisatrice Laure Martin Hernandez montre toutes les nuances de la couleur bleue pour aboutir à l’histoire de la traversée du peuple noir colonisé à travers l’indigo. Le peuple noir africain continue aujourd’hui à faire la traversée pour échapper à la souffrance. Puis le peuple noir martiniquais cherche à se connaitre.

L’apport
J’ai apprécié en effet le film documentaire pour ses nombreux figures de sens et ses diverses couleurs bleues qui rendent le film agréable à écouter et à regarder. J’ai par- dessus tout apprécié la séquence au Sénégal dont la couleur bleue fait partie de la culture du peuple Dakar. En effet, les nuances de la couleur bleue est très répandue à Dakar.
Je pense qu’il est intéressant de regarder ce reportage afin de faire la connaissance de la couleur bleue. D’ailleurs, la richesse de ce documentaire a suscité une vive émotion.. Il m’a donné l’impression de participer dans chaque séquence.

Béatrice Etienne