Tropiques-Atrium

Pas vu pas pris, qui ne dit mot consent et autres croyances populaires

Cette création est née du projet Entre-Deux, un partenariat entre Tropiques Atrium et le Jeune Théâtre National.
Le texte original, « Liars Club » de Neil LaBute, est inspiré d’un ancien jeu télévisé de même nom diffusé aux États-Unis.
L’enjeu de la pièce semble simple : quatre participants confessent un événement de leur propre vécu – le public doit en discerner la véracité pour retrouver laquelle des quatre histoires est inventée.
Sous couvert du divertissement, se démasquent des tabous et des comportements relatifs à des formes courantes de violence et d’abus, le plus souvent d’ordre sexuel.
La mise en scène invite à s’interroger sur les limites entre réalité et fiction et sur l’ambivalence des rôles de victime et bourreau.

Texte d’après « Liars Club » de Neil LaBute
Traduction, adaptation et mise en scène : Adeline Flaun
Assistante à la mise en scène : Astrid Mercier

Avec : Steffy Glissant, Jann Beaudry, Clara Lama Schmit et Antoine Prud’homme de la Boussinière.

Création Lumière / Son : Fred Libar
Vidéo / Photo : Eymric Moderne

Production : Tropiques Atrium Scène nationale
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et du Studio d’Asnières-ESCA
En collaboration avec le Campus caribéen des Arts

Création : en Janvier 2018, à Tropiques Atrium, scène nationale

La metteure en scène : Adeline FLAUN

Adeline Flaun est une actrice, metteure en scène et dramaturge française née en Martinique où elle débute sa formation et travaille sous la direction de Michel Bourgade. En 1998, elle atterrit à Lille et intègre les ateliers de la Virgule, tandis qu’elle crée l’association théâtrale Entre-Deux aux côtés de Laetitia Veniat.
En 2005, elle arrive à Barcelone où elle se forme en technique Meisner, Mime Corporel Dramatique (Moveo), dramaturgie, pédagogie, construction et manipulation de marionnettes, entre autres.
En tant que comédienne, elle joue aussi bien en français, qu’espagnol ou en catalan.
Elle tourne actuellement pour la télévision catalane dans la série “Com si fos ahir”, apparaîtra en 2018 dans “Jean-François o el sentit de la vida”, et son parcours théâtral comprend de nombreuses créations avec des metteurs en scène tels que Javier Galitó-Cava (“Exprés”), Quique Culebras (“El ruido de los huesos que crujen”), Angels Aymar (“Fleurs”), Frederic Roda (“Els Viatgers de l’Absinta”), Andrés Morte («Barstardes”), Josep Pere Peyró (“La tanca»), entre autres.
En tant que metteure en scène et dramaturge, elle écrit et crée ses propres textes au sein de sa compagnie Almaradas (Barcelone) spécialisée en thématiques d’actualité sociale. Elle intervient aussi dans d’autres structures, comme actuellement Tropiques Atrium Scène Nationale de Martinique.

Rencontre avec la metteure en scène.

L’auteur : Neil LaBute

Neil LaBute est un réalisateur, scénariste, producteur et dramaturge américain, né le 19 mars 1963 à Détroit, Michigan.
Neil LaBute étudie d’abord le théâtre à la Brigham Young University dans l’Utah à Provo où des pièces telles que Filthy Talk for Troubled Times (littéralement “Sale conversation pour période trouble”) font déjà scandale évoquant des sujets tels que les agressions d’homosexuels.
Alors qu’il suit les cours du programme d’écriture et d’art dramatique à l’Université de New York, il reçoit une bourse d’étude pour suivre ceux de l’Académie Royale de Théâtre de Londres. De retour en 1992, ses pièces sont jouées aux Etats-Unis et en Angleterre.
En 1997, il tourne son premier long métrage pour 25 000 dollars, En compagnie des hommes avec Aaron Eckhart, qui devient son acteur fétiche. Cruel et froid, le film remporte le trophée des réalisateurs à Sundance et le Prix spécial du jury à Deauville. Un an plus tard, il met en scène Ben Stiller et Catherine Keener dans la satire sociale, Entre amis & voisins.
En 2000, le cinéaste réalise sur commande Nurse Betty avec Renée Zellweger. Présenté en Compétition à Cannes, cette histoire, mêlant le romantisme naïf à la violence la plus crue, devient son plus grand succès commercial. Revenant à des oeuvres plus personnelles, il met en scène Fausses apparences, adapté d’une de ses propres pièces.
Récompensé à de nombreuses reprises pour son travail, il s’impose comme un auteur majeur que la critique n’hésite pas à situer dans la lignée d’Edward Albee, David Mamet ou encore Sam Shepard. À travers les grands thèmes de son théâtre que sont le couple, l’art, la violence urbaine, Neil LaBute opère une critique acerbe et brutale de la société de consommation et des moeurs de notre époque.

Saluts







Quitter la version mobile