Steeve Verin « Nou paka lagé ayen »
12mai(mai 12)17h00Steeve Verin « Nou paka lagé ayen »

Le spectacle en détails
Exposition « Nou paka lagé ayen » de Steeve Verin En hommage à Steeve VerinEn partenariat avec le Festival
Le spectacle en détails
Exposition « Nou paka lagé ayen » de Steeve Verin
En hommage à Steeve Verin
En partenariat avec le Festival des Abolitions
Du 13 mai au 26 juin 2025 – Galerie André Arsenec
Vernissage le lundi 12 mai à 17h
Sous le commissariat de Adeline Grégoire
Co-commissaire Samuel Gélas
Crédit photos : Cédrick-Isham
Sous le commissariat d’Adeline Grégoire et Samuel Gelas, l’exposition « Nou paka lagé ayen » sera présentée à Tropiques Atrium, du 13 mai au 26 juin 2025, dans le cadre de la 11e édition du Festival des Abolitions. Cette exposition est organisée en hommage à Steeve Verin, artiste guadeloupéen décédé le 2 décembre 2023 en Martinique, alors qu’il réalisait son master en arts visuels.

Steeve Verin (1991-2023)
“Steeve VERIN était un jeune artiste Guadeloupéen, né à Pointe-à-Pitre en 1991 et est diplômé de l ‘école d’art de Limoges( ENSA).
Dans la filiation de Rebeyrolle et Bacon, ces portraits colorés et floutés font le lien entre la présence et l’absence. La question du lien entre la vie et la mort n’est que suggérée. Ils sont pour l’artiste le résultat de souvenirs enfouis, cachés comme une sorte de réminiscence.
L’artiste cherche a figuré le sentiment étrange d’avoir vécu un moment dont on aurait un souvenir conscient. Steeve VERIN tente de révéler notre humanité et profite par la même occasion de mettre en avant l’essence de ce qui nous constitue, et pour lui cela passe par l’acceptation de ce qui est et par la déconstruction du beau.
Je propose des visages d’humains aux traits déformés.
Je questionne ici mon rapport à l’altérité, au monde, mais aussi mon rapport à moi-même. Je révèle le sentiment d’inadéquation face au regard de l’autre, mais aussi le sentiment d’incompréhension face à ce que l’autre laisse à voir de lui-même.
Je questionne aussi la véracité de l’image. L’image que l’on renvoie n’est-elle pas lissée policée par les diktats de la société ? Comment voir au-delà de ce que l’on veut bien me montrer ? Et si tout n’était qu’apparence ? Et si tout n’était que mise-en scène ? Ses visages déformés et hideux seraient une proposition d’une réalité enfouie sous le paraitre :
Des visages où toute harmonie rendu par la régularité des tracés disparaitrait pour laisser place à des contours en déliquescence, comme en train de se liquéfier, à la manière des miroirs déformants. La question fondamentale serait dès lors, est-on libre de se montrer tel que l’on est ?”
Via samuel-gelas.com

Horaire
Mai 12 (Lundi) 17h00(GMT-04:00)
Lieu
Galerie André Arsenec