Manu Dibango, saxophone, piano, vibraphone, Marimba, chant, compositeur, arrangeur, chef d’orchestre, naît le 12 décembre 1933 à Douala (Cameroun).
Il débarque à Marseille en 1949, et est accueilli à Saint Calais dans la Sarthe, par la famille Chevalier. Après le collège Jules Ferry à Saint-Calais, il poursuit ses études à Reims puis à Paris.
Dès 1953, entre Paris et Bruxelles, il fréquente les boîtes de jazz et s’impose comme un excellent musicien.
1973 : « Soul Makossa « déferle sur les ondes aux States et devient un tube planétaire, propulsant le grand Noir au crâne lisse couleur d’ébène avec son saxophone sous le feu des projecteurs.
Plus de 40 ans ont passé, et ce titre est toujours d’actualité car tout simplement « le plus samplé ». De Michaël Jackson à Caméo, Full Force, C&C Factory, Jay Z, ou encore Miss Jennifer Lopez et Rihanna ; rares sont ceux qui ont pu résister au son de MAMAKO, MAMASA, MAMAMAKOSA sans en faire usage. Il en est de même pour les musiques de films qu’il a
composé, parmi lesquelles les BO de Nha Falla, Kirikou et les bêtes sauvages, Kimbo, Comment faire l’Amour avec un nègre sans se fatiguer…
Au début de sa 8ème décade, avec plus de 600 titres à son répertoire, une quarantaine d’albums, et de nombreuses distinctions reçues de par le monde, Manu est toujours aussi en avance sur son époque. Il reste un artiste infiniment respectable dont on n’a pas fini de découvrir le génie qu’il apporte à la musique.
Manu Dibango à Tropiques-Atrium
Un artiste infiniment respectable dont on n’a pas fini de découvrir le génie qu’il apportait à la musique.
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